et sur la manière de fabriquer du "produit" au sein du cycle des transformations
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La nature ne crée pas de déchets.
La nature n’ a pas de point de vue.
Dans
la nature, rien n’est déchet, tout est déchet. Le bousier qui pousse sa
pelotte pour aller en faire habitat en même temps que nourriture, est
un élément du perpétuel cycle de transformation-utilisation de toute
chose et pas l’éboueur recycleur que pourrait y voir un esprit humain.
Il
est évident qu’il nous faut urgemment réintégrer ce principe du vivant
en envisageant, dès sa conception, la possibilité de transformation
écologiquement nourricière de l’objet produit qu'il soit matériel ou
immatériel (et je pense ici plus particulièrement aux idées).
Il
nous faut penser la trame de ses transformations, de ses reprises,
remakes et disséminations, "rumorologie", incrustations ou autres récits
qui se déclenchent, de tout ce mouvement nous avons beaucoup à
apprendre sur comment fonctionne le cycle des transformations? quel est
le poids de l'opportunisme et du hasard? l'élucidation des stratégies
qui se répètent? et un sans fin de données que la pratique va nous
apporter.
Il y a
un "vrai" retour sur investissement à labourer la terre avec amour comme
à faire retour sur ces souvenirs pour reprendre des actions passées:
labourer le temps, pour du familier faire l'élan qui conduit.
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