Il y une poétique animale qui nous concerne, mais il faut être poète et animal pour en avoir un aperçu. Redéployer l’homme dans ce qu’il incarne, dans sa cohérence, une poétique animale, Le Wild, une poétique faites/fête (fabrique) un monde.
« Il ne nous appartient pas, à nous autres philosophes, de séparer l’âme du corps, comme fait le vulgaire, encore moins de séparer l’âme de l’esprit. Nous ne sommes pas des grenouilles pensantes, des appareils d’objectivation et d’enregistrement sans entrailles, il nous faut constamment enfanter nos pensées du fond de nos douleurs et les pourvoir maternellement de tout ce qu’il y a en nous de sang, de coeur, de désir, de passion, de tourment, de conscience, de destin, de fatalité. » (Nietzsche, Le Gai Savoir)
« Il ne nous appartient pas, à nous autres philosophes, de séparer l’âme du corps, comme fait le vulgaire, encore moins de séparer l’âme de l’esprit. Nous ne sommes pas des grenouilles pensantes, des appareils d’objectivation et d’enregistrement sans entrailles, il nous faut constamment enfanter nos pensées du fond de nos douleurs et les pourvoir maternellement de tout ce qu’il y a en nous de sang, de coeur, de désir, de passion, de tourment, de conscience, de destin, de fatalité. » (Nietzsche, Le Gai Savoir)
Céline dirait pareille…. Il faut lancer un filet (épervier) dans l’inconnu: les aperceptions dans l’instant, sont peut-être la part la plus originale de chacun. Le HFT s’applique aussi à l’esprit… L’intuition, Eingabe, ce que l’on voit dans l’instant, c’est la création pure. Un de nos grands écrivains avait l’intuition d’une vie entière dans un instant, dans un éclair (Balzac ou Flaubert). A rapprocher de Mozart également qui entendait une de ses symphonies toute entière, je pense qu’il en « voyait » l’esprit très précisément, effectivement en un instant… l’hallucination intérieure est une affaire de temporalité.